Les soucis féminins sont bien plus courants qu’il n’y paraît ! Sujets tabous par excellence, cela n’enlève rien à leurs nombreux désagréments !
Aujourd'hui, j’ai choisi d’évoquer les dysménorrhées ou algoménorrhées plus communément appelées douleurs menstruelles ou syndrome prémenstruel. Les symptômes les plus fréquents sont :
Douleurs pelviennes ou du bas ventre
Troubles de l’humeur
Maux de tête
Fatigue
Ces troubles apparaissent généralement quelques jours avant les règles et prennent fin, dans la plupart des cas, le 1er jour du cycle. Ils sont plus ou moins invalidants et peuvent durer entre 7 et 10 jours par mois. C'est tout de même 1/4 du temps !
Selon une étude suisse* 86% des femmes entre 16 et 20 ans ainsi que 25% des femmes plus âgées en souffrent. Selon une autre étude, 80% des femmes en âge de procréer en souffriraient. Ces chiffres sont conséquents.
La plupart des femmes ont coutume de prendre des antalgiques à base d’ibuprofène, de paracétamol ou même d’AINS. Au passage, il s’agit d’éviter de prendre des médicaments à base d’acide acétylsalicylique tels que l’Aspirine car ils fluidifient le sang et pourraient favoriser les hémorragies.
Ces médicaments ont l’avantage de bloquer la douleur ce qui réduit temporairement la sensation d’inconfort. Ils ont toutefois des inconvénients :
La consommation régulière de certaines de ces substances augmenterait les risques de troubles cardio-vasculaires, hépatique, gastro-intestinaux et rénaux. (c.f. les nombreuses études disponibles).
Une alternative intéressante est le recours à la naturopathie. L’une de ses branches, la phytothérapie offre des solutions, pour autant que l’on sache s’en servir à bon escient.
En effet, il s’agira d'évaluer correctement la situation et de déterminer si :
- le recours à la phytothérapie est judicieux ou pas ?
- laquelle parmi les plantes disponibles sera la plus à même d’être efficace
- sera-t-elle utilisée en synergie ou non ?
- quelle sera la forme galénique la plus appropriée ?
- quels seront les dosages adéquats ?
- quelle sera la fréquence de prise la plus à même d’apporter une amélioration ?
- y a-t-il une ou des contre-indications ?
- y a-t-il des interactions indésirables ?
- y a-t-il une ou des alternatives possibles, si oui, lesquelles ?
En complément, il serait intéressant d'évaluer le statut micronutritionnel de la personne, en effet, l'on pourrait grâce à des apports spécifiques et ciblés, contribuer à une amélioration de l'état général fort bienvenue !
Ainsi nous obtiendrons une action sur les douleurs abdominales, les troubles de l’humeur, la fatigue et le cortège de désagréments précédemment cités.
C'est ce qui s'appelle une prise en charge globale. Contrairement à la prise ponctuelle d'un anti-douleur qui masquera la douleur pour quelques heures seulement et ne réglera pas le problème de fond. Alors, dans le cas où la fameuse bouillotte ne suffirait pas et si vous désirez agir en amont, contactez-moi.
Etude suisse F ** Narring M Yaron AE Ambresin Dysménorrhée ; un problème pour le pédiatre ?. Arch Pediatr 2012 (19)
Cabinet de Naturopathie Nutrition Thérapies Naturelles
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